LE 3 FEVRIER TOUS EN GREVE !

Les politiques d’austérité mises en œuvre à tous les niveaux (pacte de responsabilité, TAFTA, loi Macron, …) n’épargnent pas nos secteurs.

Conditions de travail dégradées, alourdissement des tâches, effectifs de classes trop lourds, remplacement non assurés, formation initiale et continue insatisfaisante, salaires faibles et baisse du pouvoir d’achat : la situation faite au service public d’éducation, aux personnels, aux usagers, est loin de corroborer l’image de la priorité gouvernementale affichée à l’Education.

DES MOYENS INSUFFISANTS

Le bilan des trois rentrées (2012 à 2014), dans le premier degré c’est toujours des seuils élevés très contraignants, une moyenne par classe au plus haut.

La vraie/fausse réforme des rythmes, mais véritable « territorialisation » de l’école a cassé la dynamique de progression de l’école publique vendéenne, sur fond de pilotage par les communes elles-mêmes soumises à l’amputation de leurs dotations.

Dans le second degré, les Dotations Horaires Globales insuffisantes conduisent à une hausse des effectifs par division. Les classes à 28 élèves et plus augmentent en collège. En lycée la norme c’est 35 élèves par division.

DES CONDITIONS DE TRAVAIL DEGRADÉES

L’alourdissement de la charge de travail est le lot commun. De nouvelles tâches sont imposées, sans reconnaissance en temps de service et/ou financière.

La « réforme » de l’éducation prioritaire laisse bon nombre d’écoles et d’établissements au bord de la route, alors que la situation sociale devrait conduire à prendre en compte tous les besoins.

La réforme Chatel dans les lycées reste intacte, avec ses conséquences désastreuses dans les filières STI. En lycée comme en collège les nombreuses petites quotités de service rendent compliquée l’organisation des enseignements. Les HSA sont de plus en plus nombreuses alors que les remplacements font défaut et que des enseignements ne sont même plus assurés.

UN POUVOIR D’ACHAT A BOUT DE SOUFFLE

Cinq années de gel du point d’indice, des salaires qui diminuent du fait de la hausse des cotisations de retraite, conduisent à une baisse du pouvoir d’achat. Le déclassement salarial des personnels alimente une inquiétante crise du recrutement.

Les retraités voient leurs pensions laminées et leurs droits réduits.


Pour des créations de postes qui permettent d’alléger les effectifs par classe

Pour une formation initiale et continue de qualité

Pour une augmentation générale des salaires

Disons non à la politique austéritaire mortifère.

D’autres choix sont nécessaires et possibles !

MANIFESTATION 9 H 30

PLACE NAPOLÉON

AG 11h00 – PÔLE ASSOCIATIF