La grève dans l’Education nationale a été une réussite au niveau national (plus de 40% selon la FSU-SNUipp dans les écoles, 47 % de grévistes selon le SNES-FSU dans les collèges et lycées) et a été assez suivie en Vendée. Nous étions presque 400 à défiler à la Roche-sur-Yon, avec un point d’orgue devant la DSDEN (Inspection Académique). La chanson de Frédéric Fromet qui a accompagné la manif a été un franc succès.
Nationalement, l’intersyndicale souhaite continuer la mobilisation pour maintenir la pression sur le gouvernement et les instances locales de l’Éducation nationale. En Vendée se tiendra un CSA-D 1er degré le mardi 6 février à la DSDEN et l’intersyndicale FSU, SUD et CGT appelle les collègues à se mettre en grève et à venir soutenir les dizaines d’écoles qui sont menacées de fermeture de classe.
Rendez-vous mardi 6 février, à la Roche-sur-Yon
devant la DSDEN à 11h30 (Cité Travot)
En même temps, nous vous invitons à vous réunir dans les écoles et établissements entre collègues pour discuter de toutes les annonces du Président de la République et de l’ancien ministre de l’Education nationale. Toutes les actions qui rendent notre opposition à ces projets visible font partie de notre mobilisation. (AG, banderoles, tracts pour les parents …) N’hésitez pas à vous mettre en relation avec les parents d’élèves (délégué·es au conseil d’école, au CA ou autres parents que vous connaissez). En tant que parents d’un·e enfant dans l’enseignement public, ils et elles ont probablement un regard très critique sur la réforme et peuvent être de précieux relais pour notre contestation.
- Pour les écoles, la FSU-SNUipp propose des outils de mobilisation (cliquez ici), une motion pour les conseils d’école (à venir) et une plateforme pour saisir ses parlementaires
- Pour les collèges, le SNES-FSU propose une motion pour le CA, qui peut être adaptée à votre établissement. Ce texte peut également servir de base pour un tract en direction des parents.
Quant à la fabrication de banderoles et autres objets qui attirent l’œil, ne bridez pas votre imagination et faites fonctionner l’intelligence collective.
Mobilisons-nous, afin de stopper ce projet
- qui attaque la liberté pédagogique et voudrait mettre au pas les enseignants par la « labellisation » des manuels scolaires
- qui enterrine l’assignation des élèves à leur classe sociale et perpétue un tri social précoce dès l’entrée au collège
- qui représente encore une surcharge de travail, quand beaucoup de collègues sont déjà épuisés
- qui dégradera les conditions d’apprentissage des élèves et les conditions de travail des collègues
- qui est un nouveau passage en force sans aucun texte de loi qui cadre les modifications.
La FSU demande :
- un plan de recrutement pour abaisser les effectifs, assurer le remplacement des enseignant·es, reconstituer les Rased et les « plus de maitres·ses que de classes » dans le 1er degré
- une amélioration des conditions de travail : des effectifs limitées à 22 élèves pour ne plus avoir les classes les plus chargées de l’UE et pouvoir aider TOUS les profils d’élèves
- un accompagnement des élèves avec une notification MDPH à la hauteur des besoins et des personnels spécialisés et qualifiés en nombre suffisant
- du temps pour les élèves à besoins particuliers
- des temps de concertation et de formation choisie et pas imposée par les lubies de ministres déconnecté·es des réalités du terrain.
- recruter des AESH sous statut et formé·es
- une augmentation des salaires des AESH et des enseignant·es passant par l’augmentation du point d’indice et pas de mesurettes qui réchauffent le « travailler plus pour gagner plus ».