A l’appel de neuf organisations (FSU, UCR-CGT, UCR-FO, UNIR-CFE CGC, CFTC, CFTC, UNIRS SOLIDAIRES, FGR-FP, Ensemble Solidaires, LSR), des milliers de retraité-e-s ont manifesté dans l’ensemble des départements dont 6 000 à Paris.
Un des premiers sujets de mécontentement exprimé ce jour est la baisse du pouvoir d’achat. L’ensemble des organisations de retraité-e-s a exigé, une fois encore, l’indexation des pensions sur l’évolution des salaires.
Car les retraités n’ont eu aucune revalorisation de leur pension depuis quatre ans. A cela s’ajoute des difficultés d’accès aux soins, aux services publics … Seules des réponses partielles et insuffisantes, comme sur la perte d’autonomie, ont été apportées récemment.
A quelques semaines des échéances électorales, la FSU déplore l’absence de prise en compte réelle de la place que doivent avoir les seize millions de retraité-e-s dans la société, du rôle indispensable qu’ils jouent et doivent pouvoir jouer (lien social, aide aux ascendants et descendants, acteurs économiques… ) comme l’absence de réponses aux revendications légitimes qu’ils portent.
Les retraité-e-s ne sont pas une variable d’ajustement de l’austérité ! Aujourd’hui beaucoup d’entre eux s’appauvrissent. Un retraité sur dix vit aujourd’hui sous le seuil de pauvreté.
Après cette journée de mobilisations, les neuf organisations continuent leur action en diffusant les questionnaires dont plus de 6 000 ont déjà été retournés.
Les retraité-e-s ont rappelé aujourd’hui leurs revendications et leurs attentes. Ils continueront à faire entendre leur voix dans l’unité.
Et la FSU interpelle les candidats à la présidentielle et aux législatives pour connaître leurs intentions pour améliorer la situation de toutes et tous les retraité-e-s.