Alors que les ATSEM étaient en grève les 14 décembre et 1er février dernier, la ministre de la Fonction publique s’est engagée à ce que soient clarifiées leurs missions dans les écoles maternelles, que soient améliorées leurs conditions de travail et leurs possibilités d’évolution professionnelle, en particulier s’agissant de l’accès à la catégorie B.

Elle suit en cela les recommandations d’un rapport adopté par le Conseil supérieur de la fonction publique territoriale (CSFPT) sur le sujet. Des groupes de travail réunissant représentants du ministère, des élus locaux et des organisations syndicales devraient se réunir dans les prochaines semaines pour élaborer des mesures concrètes.

En attendant, le SNUTER, syndicat des agents territoriaux de la FSU, lance une pétition en ligne pour le respect et l’amélioration du cadre d’emploi des ATSEM, lesquelles concourent à un accueil de qualité pour tous les enfants scolarisés à la maternelle.

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Les Atsem dans la rue le 1er février

Rassemblements devant les préfectures et au ministère de la Fonction publique, débrayages et conférences de presse : à l’appel d’une large intersyndicale (dont le SNU-ter, syndicat des agents territoriaux de la FSU), les Atsem se mobilisent le 1er février pour la prise en compte de la spécificité de leurs missions auprès des enfants de maternelle, leurs conditions de travail et leurs qualifications.

« D’une commune à l’autre, les missions, les horaires, les conditions de travail envers ces personnels ne sont pas les mêmes », déplore l’intersyndicale qui pointe également « le manque de considération tant de la part de certains employeurs locaux que du ministère ». Le manque de personnel a un impact direct pour une bonne prise en charge des enfants, ajoutent les syndicats, pour qui « nos écoles maternelles ne sont pas des garderies mais bien le début d’un parcours scolaire. »

Des professionnels à reconnaitre

« L’accès à l’école est un droit universel pour tous les enfants. Ce droit doit être préservé et développé afin qu’ils puissent bénéficier, dans un lieu accueillant et apaisant, des connaissances et des apprentissages afin de s’émanciper. Ces enfants représentent l’avenir de notre société », proclame le texte d’appel à la journée d’action.

C’est le sens de cette mobilisation avec notamment la revendication d’une Atsem par classe, mais aussi une meilleure prise en compte de leurs missions, le développement de la formation professionnelle et une revalorisation salariale.

Autant de revendications soutenues par le SNUipp-FSU, syndicat majoritaire du 1er degré.

Lire :

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