Administratif ou pédagogique, le numérique s’est banalisé dans les métiers de l’éducation, sans que sa place ni ses effets possibles au long terme n’aient été réfléchis. Elèves, étudiant-es et personnels pointent à la fois les atouts et les difficultés que génèrent ces outils. Ils peuvent faciliter la gestion et les apprentissages, offrir de nouvelles manières de faire classe, comme renforcer les fractures sociales ou compliquer à l’envi le quotidien, voire participer du contrôle des pratiques professionnelles.
Le ministère de l’Éducation nationale organise les 4 et 5 novembre 2020 des états généraux du numérique. Alors que le confinement a renforcé le ministre dans sa course au « tout numérique », la FSU et ses syndicats rappellent que le numérique n’est pas une fin en soi, qu’il a un coût social et environnemental. Dans leur lutte contre les inégalités scolaires et sociales, ils considèrent que les finalités et modalités du numérique éducatif doivent être débattues pour agir contre la « fracture » numérique. La FSU souhaite avec cette enquête recueillir la parole des personnels afin de faire entendre la voix du terrain lors des états généraux.
Ce questionnaire comporte 4 parties portant sur les différents pans du numérique (administration, pédagogie, formation, situation Covid19)
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