Dénoncer les insuffisances de l’Education Nationale et de l’Agence Régionale de la Santé sur l’accueil des enfants en situation de handicap, voilà ce qu’aurait pu faire le Conseil Départemental. Et bien non.

Critiquer les « blabla » de la Secrétaire d’Etat chargée du handicap sur le plan autisme qui ne permettra toujours pas l’accueil des enfants dans de bonnes conditions, voilà ce qu’aurait pu faire le Conseil Départemental. Et bien non.

Défendre les centaines de Vendéennes et Vendéens, AESH, qui accompagnent au quotidien les élèves en situation de handicap et qui reçoivent en moyenne 596 € par mois de l’Etat, voilà ce qu’aurait pu faire le Conseil Départemental. Et bien non.

Valoriser les structures existantes et leurs personnels pour favoriser leur développement, voilà ce qu’aurait pu faire le Conseil Départemental. Et bien non.

Dans son « journal » du mois de mai (n°241), le Conseil Départemental a préféré faire la publicité d’une nouvelle école privée hors contrat avec l’Etat qui accueillerait « les enfants en difficulté » à St Hilaire des Loges. Ecole privée qui demande 500 € par mois à des familles en désespérance pour l’accueil de leur enfant ! A qui s’adresse-t-on ? Est-ce le rôle d’une collectivité territoriale de valoriser un établissement scolaire privé ? Le Conseil Départemental ne croit-il plus à l’efficacité des politiques publiques au service de tous et particulièrement des plus démunis ?

Si c’est le cas, les Conseillers Départementaux de la majorité devraient se poser des questions sur leur engagement.

La FSU s’oppose à toute externalisation de la scolarisation des élèves qui relèvent du service public, qui plus est, pour celles et ceux éprouvant des difficultés ou étant en situation de handicap ! Les établissements publics doivent bénéficier des moyens nécessaires pour une inclusion de ces élèves aux profils particuliers ; leur place est aux côtés de tous les autres jeunes, et non dans des établissements privés que leurs familles doivent financer.