La mobilisation massive du 18 septembre a imposé au Premier ministre Sébastien Lecornu de recevoir l’intersyndicale en urgence. Aucune réponse aux revendications de la rue n’a été apportée. Les organisations syndicales appellent donc à la grève et aux manifestations le jeudi 2 octobre.
Pour le département de la Vendée, 2 rassemblements sont annoncés et d’autres pourraient suivre :
- 10h30 place de Verdun à Fontenay le Comte.
- 14h30 rue Ampère (près de la zone acti Sud) à la Roche sur Yon.
- Probablement un rassemblement à Challans et aux Sables d’Olonne (à confirmer prochainement)
Le 10 septembre, des milliers de citoyen·nes se sont rassemblé·es dans les rues, sur des rond-points, dans des assemblées populaires pour dénoncer un projet de budget injuste. Le 18 septembre, des centaines de milliers de personnes étaient en grève et en manifestation à l’appel d’une intersyndicale large et unie. Fortes de ce soutien, les organisations ont posé un ultimatum au Premier ministre afin d’obtenir des réponses concrètes aux revendications portées.
À l’issue de l’audience du 24 septembre, aucune réponse n’a été apportée aux revendications et aucun changement de la politique gouvernementale n’a été annoncé. C’est pourtant cette volonté de changement qui a rassemblé près d’un million de personnes pour exiger davantage de justice sociale, fiscale et environnementale.
L’intersyndicale a aussitôt posé une nouvelle date de grève et de manifestation le jeudi 2 octobre . Après un 10 septembre combatif, un 18 septembre massif, il s’agit de poursuivre et d’amplifier la mobilisation le jeudi 2 octobre, afin d’imposer :
- la redistribution des richesses ;
- le renforcement des droits sociaux ;
- des moyens pour la fonction publique et les services publics, et notamment un autre budget pour l’école ;
- un rattrapage et une revalorisation des salaires et des pensions.
Dans l’Éducation nationale, les effets de ce budget injuste sont déjà visibles. Rien depuis la rentrée ne laisse entrevoir une amélioration des conditions de travail des personnels et des conditions d’apprentissage des élèves. Au contraire, les moyens manquent cruellement.