Foire aux questions AESH |
Mise à jour du 8 mai 2020 |
Je dois me rendre sur mon lieu de travail le 11 mai.
Cette pré-rentrée concerne l’ensemble des personnels. Elle se fera en l’absence des élèves qui, pour ceux dont les parents ont fait le choix, reviendront à partir du 12 mai. Les AESH sont donc conviés à cette pré-rentrée.
L’élève que j’accompagne ne reprend pas l’école à compter du 12 mai.
L’AESH n’est pas obligé.e de venir à l’école. Sur la base du volontariat, il – elle peut s’y rendre. Il ne s’agit pas là de s’obliger moralement vis-à-vis du reste des personnels.
Je peux accompagner l’élève à distance.
Les AESH qui le souhaitent peuvent poursuivre l’accompagnement des élèves à distance uniquement, notamment par téléphone. Ils ne sont pas autorisés à se rendre au domicile personnel des élèves et de leurs représentants légaux.
J’ai des problèmes de santé qui ne sont pas compatibles avec une reprise à l’école, du collège ou du lycée.
Pour l’heure, un certificat médical du médecin traitant est suffisant ; vous poursuivrez vos missions en télétravail ou travail à distance (si cette situation est envisagée) ; il n’est pas question de demander aux directeurs et aux directrices d’école de lister les collègues qui seraient concernés.
Je vis avec une personne présentant des risques de développer une forme grave d’infection au Covid-19.
Même réponse que précédemment. Il faudra fournir un certificat médical de la personne concernée.
Qui peut en bénéficier ?
consulter la liste (Décret n° 2020-521 du 5 mai 2020 définissant les critères permettant d’identifier les salariés vulnérables présentant un risque de développer une forme grave d’infection au virus SARS-CoV-2 et pouvant être placés en activité partielle au titre de l’article 20 de la loi n° 2020-473 du 25 avril 2020 de finances rectificative pour 2020)
J’interviens dans plusieurs écoles.
(Réponse donnée à la FSU par l’IA 72 lors du CHSCT du vendredi 29 avril) : Un « accord de principe » a été donné par le Secrétaire Général pour les déplacements des AESH, mais avec des aménagements possibles. Les élèves doivent certes être accompagnés s’il y a retour à l’école mais il faut garantir leur accompagnement en limitant les déplacements pour les personnels. Les AESH ne pourront pas se rendre dans les familles car ils seraient trop exposés aux risques sanitaires et leur mission est l’accompagnement dans un cadre pédagogique.
En Vendée : La Directrice Académique a confirmé durant le CHSCTD de jeudi 7 mai que nous serions en période de dé-confinement et que les déplacements étaient autorisés…
Je suis enceinte.
S’agissant des femmes enceintes à partir du troisième trimestre de grossesse, un travail à distance doit être proposé. À défaut, en cas d’impossibilité de télétravailler, une autorisation spéciale d’absence est délivrée par le chef de service.
Je n’ai pas de masque à ma disposition
Le matériel de protection sera disponible de manière suffisante et les Directions Académiques doivent en assurer la distribution. C’est de la responsabilité de l’employeur.
Pour l’heure les Inspections d’Académie ont des masques pour les enseignant-es qui sont chargé-es des enfants de soignant-es, mais pour le reste les DASEN se réfèrent à la promesse du ministre. Pour elles, les masques seront disponibles puisqu’il l’a dit.
Le gel hydroalcoolique sera disponible pour les enseignant-es. Pour les élèves, le cadre retenu est celui donné nationalement par le premier ministre : pas de port de masque et de gel hydroalcoolique chez les petits (le gel est disponible, mais son utilisation est trop dangereuse pour les enfants, ils se laveront les mains au savon). Les collégien-nes auront des masques. Ces équipements sont à charge des collectivités territoriales. Les DSDEN sont en lien avec elles pour s’en assurer.
L’élève que j’accompagne est scolarisé dans un établissement privé et je n’ai pas de masque à ma disposition.
La procédure de distribution du matériel doit se faire dans les mêmes conditions.
Je ne suis pas volontaire pour retourner à l’école. J’ai un enfant en bas âge qui ne sera pas accueilli en crèche ou à l’école.
Le cadre semble être le même que celui des enseignant.es :
personnel fragile (voir question plus bas)
personnel avec enfant :
Il a fallu un peu de temps pour avoir une réponse claire à cette question. Le Ministre a répondu à une question de la FSU au Comité Technique Ministériel mardi 5 février que le retour à l’école se faisait sur la base du volontariat. Cette déclaration a été confirmée au Secrétaire Académique de la FSU au CHSCTA par l’Adjoint au Recteur chargé des ressources humaines : « Je vous confirme que la position du ministère est celle de la bienveillance du moins jusqu’à la fin mai et qu’un personnel ne souhaitant pas que son ou ses enfants soient accueillis en école ou en établissement conserve la possibilité de travailler à distance ou si cela n’est pas possible de bénéficier d’une ASA. »
Je ne sais pas à qui je dois m’adresser pour faire remonter ma situation.
Au-delà de notre organisation syndicale (fsu85@fsu.fr), vos interlocuteurs privilégiés sont : les chef-fes d’établissement dans le secondaire, le service ressource humaine AESH de l’Inspection Académique, l’IEN, les directeurs-trices d’école dans le primaire
Comment garantir la sécurité sanitaire des AESH pour qui il est difficile sinon impossible de garder la distanciation vis-à-vis des enfants dont ils-elles ont la charge ? (Réponse donnée à la FSU par l’IA 72 lors du CHSCT du vendredi 29 avril)
Un « accord de principe » a été donné par le Secrétaire Général pour les déplacements des AESH, mais avec des aménagements possibles. Les élèves doivent certes être accompagnés s’il y a retour à l’école mais il faut garantir leur accompagnement en limitant les déplacements pour les personnels. Les AESH ne pourront pas se rendre dans les familles car ils seraient trop exposés aux risques sanitaires et leur mission est l’accompagnement dans un cadre pédagogique. Les règles sanitaires communes s’appliqueront (port obligatoire du masques, etc …). Les situations seront gérées « au cas par cas » si la distanciation n’est pas possible avec l’élève qu’ils accompagnent. Pour les enfants de soignant-es handicapé-es et gardé-es dans les écoles, il n’y a pas eu de contamination. Si l’élève a des problèmes respiratoires, il restera chez lui. On pourra limiter la scolarisation de certains élèves si des problèmes récurrents sont constatés.