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Après une baisse constante du nombre de places aux concours de recrutement depuis 2003, les créations de postes et l’ouverture d’une seconde session de concours exceptionnelle en 2013 conduisent à accueillir aujourd’hui près de 40 000 nouveaux enseignants.

Cependant, la « crise de recrutement » perdure : beaucoup de postes n’ont pas été pourvus faute de candidats. Pour la FSU, qui s’est mobilisée ces dernières années pour une augmentation du nombre des postes et pour améliorer la formation, il faut impérativement revaloriser le métier en augmentant les salaires, en améliorant les conditions de travail des enseignants et en engageant des pré-recrutements immédiatement.

La formation des enseignants était, quant à elle, annoncée comme un élément clé de la « refondation de l’Ecole », avec la création des écoles supérieures du professorat et de l’éducation.

Qu’en est-il réellement ?
Au-delà de l’augmentation du recrutement et de la création des ESPE qui remplacent les IUFM au 1er septembre, la réforme améliore-t-elle la formation ?

"-" L’ouverture des ESPE dès cette rentrée, l’élaboration des nouvelles maquettes de master, ainsi que de nouvelles épreuves de concours, engendrent un travail dans l’urgence et un éclatement national de l’organisation de la formation, auxquels s’ajoute un manque de concertation locale et nationale.

"-" Les lauréats des concours assureront en master 2 un service devant des élèves en pleine responsabilité à mi-temps, ce qui abaisse fortement les horaires des maquettes de master.

"-" La formation à l’entrée dans le métier (pendant les deux premières années d’exercice) disparaît.

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