L’audience tant attendue devait se tenir le 30 janvier, mais, comme nous nous y attendions, l’avocat de l’Éducation Nationale a demandé un renvoi pour mieux étudier l’ensemble des dossiers… Ce renvoi est programmé au 11 juin 2012.

Les EVS/AVS présentes ont pu témoigner auprès de la presse de leurs situations toutes plus précaires les unes que les autres mais leur expression permet de retrouver de la dignité. L’une d’entre elles disant même que le fait de raconter sa situation à la presse lui paraissait être une thérapie. Enchaînant les emplois précaires depuis 8 ans, elle se sent révoltée de la situation dans laquelle elle se retrouve. Elle aide la directrice de l’école depuis plusieurs années et maîtrise bon nombre de dossiers. Complètement investie dans son travail, elle ne comprend pas que son contrat arrive à son terme alors qu’elle devient totalement opérationnelle.

Pour d’autres, l’accompagnement d’un enfant handicapé sans aucune formation préalable relève du mépris, aussi bien de l’enfant concerné que d’elles-mêmes.

L’investissement dans toutes dans leurs tâches est évident et s’est traduit en espoir dans un emploi durable. L’état a non seulement anéanti cet espoir mais n’a pas rempli toutes ces obligations. Lui qui dicte les règles et oblige à leur respect s’est comporté comme un employeur voyou.

La FSU accompagne l’ensemble des personnels précaires dans leurs démarches juridiques. Pour toute informations, contacter Jean-Jacques BOBIN au 02.51.62.03.14. Vous pouvez également consulter le site du SNUipp-FSU.