Le 28 septembre 2017, à l’appel de neuf organisations de retraité-e-s, des manifestations organisées dans tous les départements ont rassemblé plus de 80 000 personnes pour protester contre l’annonce de l’augmentation de la CSG.

Malgré ces protestations et les interpellations en direction des élus, du gouvernement, du Président, avec la Loi de Finances 2018 et la Loi de Financement de la Sécurité Sociale 2018, la majorité En Marche a multiplié les cadeaux fiscaux pour une minorité de riches et les mesures de rigueur à l’égard du plus grand nombre, dont les retraité-e-s !

Fin janvier, les retraité-e-s ont fait le constat d’une baisse de leur pension en découvrant les chiffres portés sur leurs virements bancaires : la CSG a augmenté de 25 % pour la plupart des retraité.e.s, entraînant une baisse nette des pensions de plusieurs centaines d’euros par an. A cette hausse de la CSG, s’ajoute une hausse des complémentaires santé (+ 5%), des taxes sur les carburants (10% et 4%), du gaz ( +6,9 %), de l’électricité (+0,8%), des assurances (2 à 3%), du forfait hospitalier (+11 %), des tarifs postaux (+5%) … ASSEZ ! Non les retraitées et les retraité-e-s ne sont pas des privilégié-e-s ! Non à la hausse de la CSG ! Non à la baisse des pensions !

Les retraité.e.s ont connu les blocages des pensions, des mesures fiscales régressives, jamais une telle amputation de leur pouvoir d’achat. Et comme si cela ne suffisait pas, le gouvernement a annoncé que les pensions de retraite seront à nouveau gelées en 2018. La rigueur pour les retraité.e.s … et les cadeaux pour une minorité de privilégiés !

La suppression de l’ISF pour les patrimoines boursiers et la mise en place d’une taxation plafonnée à 30 % pour l’imposition des dividendes représentent 4,5 milliards d’euros de cadeaux aux plus fortunés. Ainsi Madame Pénicault, ministre du Travail, se voit offrir 62 000 euros soit plus de 6 années de Minimum Vieillesse. A cette première série de cadeaux, il convient d’ajouter la baisse du taux de l’impôt sur les sociétés (1,2 milliard d’euros) et la baisse de la taxe sur les transactions financières (2 milliards d’euros). Quand on aime, on ne compte pas ! Monsieur le Président, les riches peuvent vous dire MERCI !

Dans toute le France, en manifestant le 15 mars les retraité-e-s montreront leur refus total de tels choix budgétaires et politiques.

Le même jour dans les départements, les personnels des EHPAD et, plus largement, des établissements d’accueil des personnes âgées se mobiliseront à nouveaux, eux aussi, après la forte mobilisation du 30 janvier, pour réclamer une réponse du gouvernement et de réels moyens à la hauteur des enjeux. Les organisations de retraité.e.s mobilisées le 15 mars soutiennent ce mouvement et appellent à participer aux rassemblements et manifestations organisées.