Présents :
Madame Côme Directrice académique ; Monsieur Barilly Inspecteur adjoint à la Directrice Académique ; Monsieur Charpentier Secrétaire général ; Monsieur Fardin Inspecteur ASH
2 AESH ; Madame Gorce (Sud éducation) ; Monsieur Jean-Jacques Bobin (FSU 85)
Les représentants du personnel ne souhaitent pas aborder en profondeur les revendications relevant d’un niveau national (rémunération, précarité) mais souhaitent pointer des éléments qui relèvent de des compétences départementales.
Madame la Directrice indique rapidement que les missions demandées aux AESH sont d’une grande importance et complexité. Elle reconnaît le cadre précaire qui est le leur et attend les mesures annoncées par le gouvernement pour améliorer le cadre professionnel des personnels, particulièrement sur le temps de travail permettant de dégager un revenu viable. Elle souhaite une plus grande professionnalisation de ces personnels.
Les représentants du personnel développent ce point.
La professionnalisation passe par la formation.
Nous demandons que les formations se déroulent au plus proche pour ne pas mettre en difficulté les personnels dans leur mobilité (coût des déplacements).
La FSU demande que des animations pédagogiques concernant les enseignants qui ont un élève en situation de handicap dans leur classe puissent s’organiser avec les AESH afin de travailler la posture de chacun vis-à-vis de l’enfant et de mieux définir les prérogatives des enseignants et de l’AESH.
La professionnalisation passe par la reconnaissance.
Nous demandons que les frais de déplacements soient remboursés au mieux en faisant en sorte que la résidence administrative et la résidence personnelle (quand l’AESH travaille sur sa commune de domiciliation et sur une autre commune) soient identiques pour permettre une plus grande reconnaissance des frais de déplacements.
La FSU demande que l’AESH soit présent-e, sur un temps de travail reconnu, lors de chaque équipe de suivi de l’enfant accompagné-e.
Le suivi administratif des AESH.
Les AESH dépendent de Nantes (Rectorat) ou de Laval (Lycée…) pour ce qui relève du suivi administratif (maladie, paie…). Le Pôle ASH de l’Inspection Académique de la Roche sur Yon s’occupe du recrutement, du contrat et de l’affectation. Ce service est totalement sous-dimensionné. Il est très compliqué de le joindre par téléphone. Deux personnels doivent gérer 700 personnels, les familles des élèves en situation de handicap et leurs enseignants. Il est donc impossible de faire un travail satisfaisant suscitant donc souvent de la colère.
Du côté des enseignants, les informations ne sont pas transmises pour savoir quand un personnel AESH arrive dans l’école après la notification.
Sur la difficulté professionnelle des AESH, l’enseignant de la classe peut être un premier recours, le directeur-rice aussi. L’enseignant référent peut répondre à certaines interrogations (pertinence de l’affectation, difficultés avec l’élève… L’IEN est aussi un interlocuteur possible.
Besoin de transparence
Les élus du personnel demande plus de transparence sur les quotités de travail données en recherchant à optimiser le temps de travail, sur les affectations, sur le renouvellement ou le non-renouvellement (parfois arbitraire) des AESH.
L’administration répond qu’elle ne mettra pas en place un mouvement équivalent à celui des enseignants du fait de l’évolution constante de la situation des élèves handicapés sur le département.
Pour ce qui est du passage des contrats aidés (CUI-PEC) en contrat à durée déterminée (contrat de droit public), Madame la Directrice indique que la priorité sera donnée à ces personnels dans les phases de recrutement à l’issue d’un entretien qui doit apporter satisfaction.
La Directrice Académique semble tout à fait sensible à la situation professionnelle des personnels AESH, il n’en est pas moins que la situation actuelle nécessite des avancées significatives et rapides pour que les personnels puissent vivre dignement de leur travail et pour apporter aux élèves des réponses plus adaptées.
Pour la FSU 85,
Jean-Jacques Bobin