Alors que le ministère ne reconnait pas le travail d’AESH en créant un vrai statut de la fonction publique (catégorie B), notre département fait appel à des AESH (au nombre de 10) pour répondre aux demandes des AESH qui auraient besoin de soutien et/ou de conseils. Cette mission valorise quelques AESH mais ne revalorisera en rien la situation de toutes les AESH. La FSU85 s’est adressée à la Directrice Académique pour préciser certains points concernant le cadre de travail (voir courrier). Précisons que l’indemnité financière proposée s’élève à 660€ brut annuel, soit 55€ brut mensuel (environ 44 € net). Cela ne compensera ni la charge mentale, ni le travail supplémentaire attendu des référent·es.
La FSU85 a écrit à la DASEN de Vendée :
Et voici sa réponse :
Les missions reposent sur tout ou partie des objectifs suivants :
1° Assurer un appui méthodologique, à leur demande ou à la demande du pilote du PIAL ou de l’IEN ASH, aux accompagnants d’élèves en situation de handicap. Cet appui méthodologique peut reposer sur le partage de gestes professionnels, donner lieu à des conseils personnalisés et à la diffusion d’outils ;
2° Apporter un soutien spécifique aux accompagnants d’élèves en situation de handicap nouvellement recrutés en vue de faciliter leur prise de fonctions et leur appartenance à la communauté éducative ;
3° Contribuer aux travaux conduits à l’échelon départemental, académique ou national en vue de mutualiser les bonnes pratiques et outils en matière d’accompagnement d’élèves en situation de handicap ;
4° Contribuer aux actions de formation suivies par les accompagnants d’élèves en situation de handicap.
Les textes encadrant le poste d’AESH « référent » : La mission « de référent » proposée aux AESH de notre département est prévue à l’article L. 917-1 du code de l’éducation et précisée dans l’arrêté du 29 juillet 2020 .