L’austérité c’est NON !
En France et en Europe, le chômage frappe un grand nombre de salariés, particulièrement les jeunes et les femmes. Le pouvoir d’achat est fortement amputé. Les inégalités se creusent. L’adoption de la TVA « sociale » ne ferait qu’aggraver la situation.
Les solutions à la crise systémique du capitalisme financiarisé ne sauraient se réduire à une cure d’austérité faisant fi des droits économiques et sociaux, des libertés démocratiques et conduisant à l’insécurité sociale. Comme les autres droits, le droit au travail et à un revenu décent doit être effectif.
On est désormais en Grèce au septième « Mémorandum » d’austérité, après que les six premiers aient fait preuve d’une totale inefficacité ! Ils épargnent les privilégiés, protègent les intérêts des actionnaires et des banques. On assiste notamment au Portugal, en Irlande, en Italie, en Espagne, en Roumanie à l’application de cette même austérité draconienne qui enfonce les économies dans une récession toujours plus profonde.
Le nouveau traité européen projeté ne fait que stipuler : austérité et « discipline » budgétaire. Un contrôle et des sanctions par la Cour de Justice européenne des gouvernements qui ne se plieront pas à ce pacte sont prévus.
Au mépris de la démocratie et de la souveraineté des peuples, ce nouveau Pacte budgétaire condamnerait l’Europe à l’austérité permanente. C’est un moyen de restreindre les résultats des actions et négociations sociales, d’imposer des baisses de salaires, d’affaiblir la protection sociale, le droit de grève, de privatiser les services publics. Les initiatives allemandes (Agenda 2010, augmentation de l’âge de la retraite) se sont avérées mauvaises : elles n’ont pas à être imposées aux autres pays européens.
Au contraire, il est nécessaire d’adopter des politiques fiscales justes, la taxation des transactions financières, une lutte contre la fraude et l’évasion fiscales, une mise en commun partielle de la dette, une intervention adéquate de la Banque Centrale Européenne (BCE).
La Confédération Européenne des Syndicats (CES) s’oppose à ce nouveau traité qui ne fera qu’aggraver la crise, elle appelle à une journée d’action européenne le 29 février, à la veille du Conseil européen.
Dans ce cadre, les organisations syndicales départementales de la Vendée CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires ont décidé d’organiser un rassemblement devant la Préfecture, mercredi 29 Février 10h30.
Les organisations syndicales CGT – FSU – Solidaires appellent à la grève et aux arrêts de travail afin d’associer un maximum de salariés.