Alors que l’arrestation pendant les heures de cours puis l’expulsion de la jeune Leonarda soulèvent l’émotion et l’indignation générale, la FSU adresse une lettre ouverte au 1er ministre, lui demandant que le droit à l’éducation pour toutes et tous soit respecté en France.
La FSU partage l’émotion et l’indignation générales face à l’expulsion de la jeune Leonarda et aux conditions de son interpellation. Elle constate que celle-ci intervient à la suite d’autres expulsions et notamment celle d’un élève d’un lycée professionnel parisien, Katchik pour lequel aujourd’hui manifestent des centaines de lycéens à Paris.
Ces affaires, au delà des circonstances et de l’émotion qu’elles provoquent, posent en fait la question du respect du droit à l’éducation, reconnu par des textes internationaux dont la France est signataire. En effet l’effectivité de ce droit est remise en cause si l’école devient un lieu où l’on doit sans cesse craindre l’expulsion ou si les familles en situation irrégulière ont peur de conduire leurs enfants à l’école. Elle l’est également si l’on expulse ou déplace des élèves en cours de scolarité sans se préoccuper de la rupture que provoque une telle expulsion.