« Travailler au service du public, être en charge de l’intérêt général, participer des évolutions de notre société…Voici nos responsabilités et notre engagement quotidien. » écrit Bernadette Groison, la secrétaire générale de la FSU dans une lettre adressée le 14 janvier dernier aux agents des trois fonctions publiques. Car de fait, les services publics « sont un puissant levier pour lutter contre les inégalités et les injustices sociales, pour répondre à tous les besoins sur l’ensemble du territoire et faire face aux évolutions sociales, démographiques, économiques, aux exigences écologiques. Ils sont créateurs de richesse et participent au développement de l’activité et de l’attractivité de notre pays. Ils ont donc besoin d’être soutenus ou développés, et c’est particulièrement vrai en période de crise. »
Un investissement d’avenir
Si le président de la République affirmait récemment que « trop lourd, trop lent, trop cher », l’État devait « dépenser moins » pour être « plus efficace », la FSU entend de son côté sortir de l’opposition du quantitatif et du qualitatif. Réformer la Fonction publique « nécessite des moyens, il convient pour cela de sortir des politiques d’austérité qui nous enferment dans une spirale récessive et donc d’engager une réforme fiscale juste et d’ampleur, organisant une redistribution des richesses. » Par ailleurs, et qu’il s’agisse d’emploi, de salaires, de conditions de travail, de déroulement des carrières et de lutte contre la précarité, le syndicat entend bien continuer à porter ses revendications. Et « Nous comptons le faire avec vous. » conclut le courrier.
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