Le quinquennat Sarkozy a coûté cher à l’école (suppression massive de postes, réorganisation de services, fermetures de classes, suppression de la formation des enseignants, démantèlement de l’éducation prioritaire…) aggravant les inégalités du système éducatif.
Dans la cadre des discussions sur la refondation de l’école, face à la nécessité de faire progresser le service public d’éducation, la FSU a porté un projet éducatif ambitieux permettant de garantir à tous les jeunes une formation de qualité et de haut niveau et des revendications d’amélioration des conditions de travail et de rémunérations de tous les personnels.
Les campagnes menées ont eu pour effet le rétablissement de postes dans l’enseignement, en nombre cependant insuffisant pour faire face à l’augmentation démographique. En ce qui concerne les services administratifs, la FSU dénonce l’absence d’attribution de moyens.
Nos alertes et revendications sur la question des salaires et des conditions de travail ont débouché sur l’ouverture d’un certain nombre de groupes de travail sur les métiers dans lesquels la FSU a pu obtenir quelques améliorations qu’il faut maintenant pousser plus loin et généraliser à tous les personnels.
La très chaotique réforme des rythmes a masqué les réelles priorités pour refonder l’école. Plus largement, le débat s’est focalisé sur la seule organisation de la scolarité obligatoire avec notamment la priorité au primaire et la place du collège dans le système éducatif, la question du lycée étant occultée. Les mesures qualitatives pour améliorer les conditions de travail des enseignants et assurer la réussite de tous les élèves se font attendre. La mise en place de nouvelles écoles de formation (ESPE) menée dans la précipitation, souffre d’un manque de cadrage national sur les objectifs et contenus des formations, d’un défaut d’articulations entre les différentes composantes de la formation, et de l’insuffisance de moyens alloués aux universités.
Des chantiers sont ouverts et soumis à concertation (éducation prioritaire, programmes, nouveau socle, évaluation, …) : les orientations défendues par les syndicats nationaux de la FSU avec les personnels doivent être entendues et se traduire par des mesures rapides.
Pour qu’un véritable nouvel élan de démocratisation du système éducatif puisse voir le jour, les personnels ont besoin de temps, de confiance et de reconnaissance, y compris matérielle. C’est une question d’avenir, car l’école ne se transformera pas sans ses principaux acteurs. La FSU et ses syndicats nationaux, forts de la représentativité obtenue lors des élections de 2011, portent avec une détermination constante la parole des personnels.
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