Au service de l’Etat, si l’on se réfère à l’année 2000, nous avons perdu aujourd’hui l’équivalent de deux mois de salaire par an, conséquence de l’augmentation des retenues pour la retraite et de la perte de pouvoir d’achat du point d’indice mal revalorisé depuis 2000 et gelé depuis quatre ans. Et le gouvernement s’enferme dans le choix de poursuivre cette politique d’austérité en voulant poursuivre le gel du point d’indice jusqu’en 2017.
Les mesures prises pour la catégorie C, sont juste suffisantes pour que le bas de la grille soit maintenu au niveau du SMIC.
En catégorie B, les personnels qui revendiquaient la revalorisation de leur métier se sont vus opposer une réforme de la grille qu’ils financent eux-mêmes par un rallongement de la carrière.
En catégorie A, en dehors des indemnités ou des promotions au choix de la hiérarchie, au risque d’accroître les inégalités entre les femmes et les hommes, aucune perspective n’est offerte. Faute de reconnaissance de leurs qualifications, de leurs difficultés, nos métiers ne sont plus attractifs.
Pour la FSU, la Fonction publique est créatrice de richesse, n’est pas une charge mais un investissement au service de la nation, des citoyens et de l’activité économique.
A contrario de la spirale de l’austérité, développer l’emploi et améliorer les salaires dans la Fonction publique comme dans le secteur privé sont des outils pour sortir de la crise. La FSU est déterminée à porter sans relâche ses propositions et revendications ambitieuses en matière de créations d’emplois et de rémunération.