« Depuis avril 2014, nos neuf organisations dénoncent les politiques menées à l’égard des personnes retraitées. Nous soulignons particulièrement les pertes régulières de pouvoir d’achat résultant du cumul de l’absence de revalorisation des pensions avec les mesures augmentant les impôts des personnes retraitées, et l’insuffisance criante des moyens mis en œuvre pour développer une solidarité réelle à l’égard des personnes en situation de perte d’autonomie. »
Ainsi commence la lettre ouverte à Emmanuel Macron,signée par la FSU et huit autres organisations syndicales représentatives des retraités . C’est la quatrième courrier adressé en quelques mois au Président qui n’a toujours pas daigné accorder une entrevue aux syndicats montrant ainsi le peu de cas qu’il fait des demandes émanant de près de 25 % de la population.
« Pendant que l’on augmente la CSG, pendant que l’on baisse les APL, qu’est augmenté de deux euros le forfait hospitalier, que l’on supprime les emplois aidés, que l’on prive les collectivités territoriales de ressources leur permettant de développer des politiques sociales et solidaires, etc., on poursuit la baisse du taux de l’impôt sur les sociétés, on plafonne à 30 % le taux d’imposition des revenus mobiliers, on exonère les portefeuilles boursiers de l’impôt sur la fortune… » poursuit le courrier qui invite les personnes retraitées à signifier leur mécontentement en complétant un volet spécial joint à la lettre.