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Rémunérations différenciées, management centré sur l’individualisation, recours au contrat pour « donner davantage de souplesse dans les recrutements » : le premier comité interministériel de la transformation publique réuni le 1er février confirme les orientations inquiétantes du gouvernement concernant l’avenir de la fonction publique.

Dans un communiqué daté du 2 février, la FSU dénonce ce qu’elle considère comme « une attaque en règle contre les conditions d’emploi des agents » qui signerait « la fin d’une fonction publique au service de l’intérêt général. »

Pour le syndicat, « la qualité des services publics à rendre aux usagers, la nécessité de ces services publics sur l’ensemble du territoire, la défense de l’intérêt général, appellent au contraire à créer des emplois qualifiés pérennes et de qualité. »

Quant à la question du rendez-vous du printemps sur les rémunérations, la FSU prévient qu’elle ne se contentera pas d’un simple « point d’étape » et réaffirme sa demande d’un rendez-vous salarial digne de ce nom, c’est-à-dire une concertation débouchant sur une amélioration significative des salaires.

Elle précise qu’elle sera donc présente et active dans la concertation que mène le gouvernement début 2018 et appelle les fonctionnaires « à s’engager et à se mobiliser pour leur avenir comme pour celui de la fonction publique et pour la défense de leur pouvoir d’achat. »

"-" Lire le communiqué de la FSU